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Emmanuel de La VILLÉON (1858-1944)

 

« Le Chalet sous la neige »

 

Huile sur toile,

Signée en bas à gauche,

Numéro d'exposition "110" en bas à gauche,

Titrée à de reprise sur le châssis : "Chalet sous le neige / Chalet au printemps"

Diverses numéros d'expositions ou de référence sur le châssis,

 

Un catalogue raisonné sur l'artiste sera fourni avec l'œuvre.

 

Belle œuvre du peintre post-impressionniste originaire de Fougères, Emmanuel de La Villéon qui représente une vue d'un chalet sous la neige, très certainement à Bel-Air en Suisse où l'artiste aimait peindre.

On distingue un personnage marchant le chemin allant au chalet en bois, les derniers flocons de neige du Printemps en Suisse tombent dans le parc et s'accumulent sur les branches des arbres.

L'artiste utilise une palette de couleurs claires et colorées dans les nuances de bleu, rose et violet, jouant sur les jeux de lumière projetés par le soleil et les reflets avec la neige.


Issu d’une ancienne famille aristocratique bretonne, Emmanuel de La Villéon consacre sa vie à la peinture. Il quitte Fougères en 1880 pour rejoindre Paris, où il entre à l’Académie Julian. Il se forme à la peinture en plein air aux côtés de ses amis Alfred Roll (1846-1919) et Emmanuel Damoye (1847-1916). Très tôt, il adopte la pratique des promenades avec chevalet, installant son atelier là où le paysage s’offre à lui : au bord d’un chemin, d’un étang ou dans un champ. Il travaille soit directement sur toile, soit à partir de croquis annotés, réalisés sur le vif, qu’il retravaille ensuite en atelier.

Amateur de voyages, il séjourne principalement chez des membres de sa famille : en Bretagne, chez son frère, au château de Montmuran (Ille-et-Vilaine) ; en Normandie, chez un cousin ; en Suisse, chez ses beaux-parents, au chalet Bel-Air près d’Yverdon-les-Bains (Vaud) ; et dans le Centre, chez sa belle-sœur, au château de Pesselières près de Sancerre (Cher). À partir des années 1920, il partage son temps entre les foyers de ses trois filles : à Mayence (Rhénanie-Palatinat, Allemagne), à Grenoble (Isère) et à Castelnaudary (Aude).

Un voyage en Hollande en 1889 marque un tournant décisif : il découvre une lumière mouvante, des ciels changeants. Sa palette s’éclaire ; il abandonne le noir au profit des contrastes colorés. De 1900 à 1936, il possède une maison à Salvar, près de Saint-Vérain, en Puisaye (Nièvre), où il séjourne régulièrement dès 1915. Il peint aussi les paysages des Hautes-Pyrénées (1905) et de la Côte d’Azur (1921), transformant ses pommiers familiers en palmiers éclatants.

Sa quête constante est celle de la lumière : son éclat sur un lac, ses reflets à travers les arbres, la chaleur vibrante d’un champ d’été. Pour capter ces sensations fugitives, il adopte la touche impressionniste – juxtapositions rapides de couleurs pures. Il travaille souvent en série, peignant le même motif à différentes heures ou saisons (notamment les plaines vaudoises). Les paysages enneigés lui offrent l’occasion d’explorer les nuances subtiles que projette le soleil sur la glace : bleus, roses, violets.

De 1890 à 1934, il expose régulièrement au Salon des Indépendants et à la Société Nationale des Beaux-Arts, dont il devient sociétaire en 1940. Il participe aussi au Salon d’Automne, dès sa création en 1903 et jusqu’en 1933.

En 1909, il cofonde la Société Moderne aux côtés d’artistes impressionnistes, symbolistes et expressionnistes. Il y expose jusqu’en 1914, puis entre 1920 et 1922. Sa palette devient alors plus poétique, proche de celle d’Odilon Redon (1840-1916). Toutefois, La Villéon demeure un peintre solitaire, profondément attaché à la nature et aux paysages de son enfance.

Il expose aussi en province et à l’étranger : aux États-Unis et au Canada (1918), au Danemark (1925), au Japon (1927). Plusieurs expositions personnelles sont organisées en France, dont la dernière en 1943 à la galerie La Boétie à Paris.

En 1976, sa famille fait don de 120 œuvres à la ville de Fougères. Elles sont exposées dans le musée qui porte son nom, installé dans la Maison du Porche (XVIe siècle).

 

Dimensions : 50 x 61 cm sans cadre et 75 x 86 cm avec son cadre d'origine en bois doré.

 

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Emmanuel de La VILLÉON (1858-1944) « Le Chalet sous la neige »

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